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Esquisse
03:41
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[refrain]
Premiers pas avec les potes, les découvertes qu'on adopte
Trouver son premier refuge, son grenier ou sa grotte
Grandir avec eux, commencer à partager
Dans l'amour, dans la vie comme dans l’excès
Amicalement votre, ça restera toujours sincère
Ne jamais faire n'importe quoi juste pour plaire
Premières débauches, premières défaites, et premières amourettes
Ressentir le besoin de s'échapper par la fenêtre
Mais l'avenir est devant nous, et les cheveux dans le vents
On a toujours plus de rêves devant le soleil levant
Premiers pétards, premiers mouchoirs, premières larmes encore remplies d'espoir
Pleins de maux incompris, et c'est peut-être mieux ainsi
[refrain]
Passer à côté d'une porte ouverte sans la franchir
Espérer revenir en arrière, garder le sourire
Fonder ses valeurs ensemble sans trop vouloir grandir
Mais fatalement ça viendra, tu peux pas éviter le pire
Un événement marquant, l'attaque du crochet
Même pour les enfants le capitaine n'a pas de pitié
Me parle pas de Peter Pan même si on envie les oiseaux
Peut-être déjà conscient que l'avenir n'est pas si beau
Décroché du sol, la tête dans les nuages
Pourtant pas plus haut que trois pommes mais on ne pousse pas qu'avec l'âge
Vivre un moment tragique et pouvoir le partager
Et soutenir ses potos jusqu'au bout des lacets
[refrain]
Lâche un peu tes grands airs, on a tracé les premiers traits
Le début d'un grand dessin sans fin mais sûrement le moins sur-fait
Un superbe cadavre exquis remplit la page toute entière
L'esquisse d'un dessin commun d'une fratrie hors pair
Je nourris pas un vieux fantasme ou un cliché naïf
Mais les vrais copains sont ceux qui restent même après une grosse gifle
Un coup de file en rentrant et la joie d'avant nous reprend
Partie de pêche, enfile ta veste, ce soir j'ai la caisse jte prends
Excitation des premiers moments, une mémoire collective
un groupe de potes, j'm'en souviens bien, à 20h30, ça pue déjà la tise
le carrelage des parents comme découverte alcoolique
depuis certain aime beaucoup ça, faut pas que ça tourne au dramatique
[refrain] x2
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2. |
Chute
01:44
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3. |
Jamais trop noir
03:22
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Quand tu chutes c'est touchant, se voir partir c'est flippant
Ça prévient pas, ça tombe sur toi, ça te frappe et te surprend
S'allonger, et soutenir par un regard rempli de larmes
Ressasser les souvenirs d'une vie pleine de charme
Tu peux pas lâcher prise, ni laisser tomber lâchement
Retourner ta veste, refuser l'affrontement
Finir entre 4 planches plus tôt que prévu
Ou sinon continue de gigoter comme un pendu
Tu crois que l'EP continue encore un moment ?
Est-ce que tu crois que c'est si simple genre tout noir ou tout blanc ?
A tout moment ça bascule, un coup de vent dans ton fascicule
Là c'est fini, est-ce que tu le sens ? Tu flottes dans le néant
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Une transition violente, la chute sur une la pente glissante
Se raccrocher aux souvenirs, raconter une blague marrante
Tomber au fond du gouffre et espérer ressortir
Mais y’a des échelles toutes simples comme un regard, un sourire
T'es tellement vulnérable dans ton carrosse doré,
T'as tellement l'aire bête avec tes roues carrées
Allez viens, je t’emmène au loin, de toute façon t'as pas le choix
Plus de chevaux pour tirer, que vas-tu faire, regarde toi
Retrouver l'essentiel masqué par l'ambition
Arrêter de chercher les complications
Laisser couler quand tu croise un bon gros con
Les rêves, l'amour, le bonheur, la sérénité dans l'action
Se sentir loin des autres, être en train de reculer
Une prise de conscience forcée, un caractère qu'on se fait forger
La vie est plutôt légère, encore faut-il la porter
Mais tu sais, moi, j'ai pas les bras très musclés
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Heureusement qu'on a le premier titre pour côtoyer la surface
Heureusement que vous étiez tous à mes côté pour faire face
Reconstruire par la fenêtre un monde métaphysique
La tête pleine de projets quand tu l'appuies contre la vitre
Laisse-moi passer mon chemin sur les esprits malhonnêtes
Garder les moments sincères pour me libérer la tête
Redécouvrir l'homme dans toute sa grandeur
Quand ils ont tous beaucoup donné sans jamais avoir peur
Écrire ces lignes quelques années plus tard
S'humidifier les yeux pour retrouver l'espoir
J'ai pas de guide dans la nuit sauf la lumière de ce phare
Lasse moi kiffer chaque instant car il n'est jamais trop noir
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4. |
Marche
01:11
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5. |
Cumulus
03:00
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